Sommaire

  1. Professionnalisme et démarche du site
  2. Entretien et investissement personnel
  3. Ethique et responsabilité légale
  4. Répercussions sur les animaux élevés
  5. Problèmes et difficultés rencontrées
  6. Aspect financier et matériel
  7. Aspect émotionnel et ses répercutions
  8. Hygiène et dangers
  9. Relations inter et intra-spécifiques
  10. Cadre scolaire

--> Le présent document regroupe divers avertissements, remarques et informations concernant les expériences ayant trait à l'élevage ou la manipulation d'animaux. Tout lecteur souhaitant reproduire l'une de ces expériences est prié de lire ce rapport au préalable.

 

--> En tant que responsable d'Intra-science, je décline toute responsabilité quant à l'usage malavisé de mes témoignages.

 

A propos du professionnalisme et de la démarche du site :
En tant que responsable et auteur d'Intra-science, je ne possède pas de qualification professionnelle concernant l'élevage d'animaux. Les articles publiés sur ce site ne respectent pas les codes déontologiques et légaux, ils ne sont que le témoignage de mes d'expériences personnelles et ne doivent absolument pas être considérés comme des "modèles d'élevage" ou des "marches à suivre".

Mon objectif est de présenter et d'illustrer l'une des issues possibles de ces déroulements, je ne cherche en aucun cas à promouvoir ou à infirmer ces élevage et je déconseille la détention d'animaux sauvages dans un cadre non-spécialisé. La présence d'informations techniques est destinée aux personnes averties, aux enseignants et aux internautes ayant déjà obtenus un animal et ignorant comment réagir.

 

-- > Pour les avertissements légaux et éthiques, consultez le chapitre associé <--

 

Je précise que je n'ai pas de formation spécialisée et ignore donc les soins spécifiques à apporter à chaque espèce. Cela permet au site d'être très diversifié et vulgarisé, mais les renseignements dont je dispose avant chaque expérience sont les mêmes que n'importe quel internaute, ce qui accroît sensiblement le risque de problèmes. J'ai parfois été critiquée pour mon manque de professionnalisme par des personnes mieux formées sur l'une ou l'autre de mes expériences, mais je préfère pour ma part apporter un contenu varié et amateur au détriment de la précision de mes connaissances initiales.

Quels que soient les problèmes survenant durant mes expériences, j'essaie de retranscrire scientifiquement les faits et je ne tiens donc pas compte des éléments subjectifs qui interviennent dans le déroulement (éthique personnelle, émotions,...). Je passe donc à la loupe les difficultés engendrées par mes lacunes, ce qui expose mon travail aux critiques les plus diverses. Comme dans tout développement scientifique, je n'hésite par ailleurs pas à montrer mes interrogations et mes doutes, notamment lorsque j'ignore les causes d'une problématique, ce qui n'illustre pas pour autant une incapacité à gérer la situation.

 

A propos de l'entretien et de l'investissement personnel :
Prendre soin d'un être vivant, quel qu'il soit, demande un temps et une attention considérables. Moi-même, étant disponible 24h/24, il m'a été nécessaire de me faire aider pour supporter la charge de travail qu'exigeaient certaines de mes expériences.

Il s'agit non seulement de nettoyer leurs excréments et de les nourrir tous les jours (ou toutes les nuits), mais également de répéter cette tâche peu entraînante durant des semaines, voir des mois, sans garantie d'un résultat optimal.

Cette remarque est d'autant plus valable dans le cas d'un animal sauvage, qui exige des soins plus atypiques et par conséquent moins facilités par la société. Je ne parle pas ici de soins de luxe, mais bien du minimum vital pour l'animal en question. L'endurance nécessaire pour trouver et entretenir correctement un animal dépasse largement ce que l'on pourrait s'imaginer à première vue.

Avant de vous lancer de ce type d'expérience, demandez-vous donc réellement si vous êtes prêt à assumer un telle charge de travail, et surtout dans quel but.

 

A propos de l'éthique et de la responsabilité légale :
D'un point de vue légal, la détention d'animaux sauvages est interdite pour de nombreuses espèces. Je poste cet avis à de nombreuses reprise dans mes articles. Soyez conscient que si vous choisissez d'outrepasser cet avertissement, vous commettez un acte potentiellement illicite qui risque de déplaire et d'offenser certains, quelles que soient vos motifs et intentions sous-jacentes. Sachez que dans certaines circonstances, vous pourrez être passible d'amendes ou de sanctions plus graves.

Je vous recommande de vous renseigner auprès de votre commune quant au statut de protection de l'espèce et à la possibilité d'obtenir des autorisations légales. Sachez néanmoins qu'il est peu probable que celle-ci soient octroyées sans raisons valables.

Lors de mes expériences, j'essaie dans la mesure du possible de garder les animaux dans un environnement sain et adapté à leurs exigences de base. La population du site initiale n'est pas mise en danger, les protégés sont relâchés après chaque expérience et ne subissent aucune maltraitance volontaire. Tout problème éthique, idéologique ou écologique allant au-delà de ces considérations n'est volontairement pas pris en compte sur ce site, car il s'agit de facteurs subjectifs qui ne regardent que les individus concernés.

Toutefois, si cet aspect n'est pas traité ici, il n'en va pas de même pour les personnes qui vous entourent. Ainsi, selon leurs intérêts, croyances et valeurs morales, la réaction de vos proches risque d'être inattendue. J'ai déjà personnellement reçu des menaces de dénonciation à la SPA, ainsi que des séries d'e-mails d'intimidation.

Je vous conseille, si vous souhaitez réellement entreprendre ces démarches, d'être prêt à assumer les conséquences sociales et légales de vos actes.

 

A propos des répercussions sur les animaux élevés :
Après l'élevage, la plupart des animaux sauvages, surtout s'ils ont été prélevé à un jeune âge, seront moins adaptés à leur environnement une fois de retour dans la nature.

Il est impossible de leur fournir un apprentissage complet, notamment au niveau social (par exemple à cause de l'empreinte chez les oisillons), ce qui les expose à une vie plus ardue après leur libération.

Même s'il difficile d'évaluer cet impact, soyez ainsi conscient que vous influencerez négativement la vie de l'animal à long terme, et ce quels que soient les efforts pour minimiser ces répercussions.

 

A propos des problèmes et des difficultés rencontrées :
Une constante que j'ai pu tirer de mes expériences est que des problèmes surviennent toujours et que ce ne sont jamais ceux auxquels l'on peut s'attendre, et ce malgré une préparation correcte.

S'agissant d'animaux sauvages, il y a peu d'informations disponibles sur le sujet et, dans la majorité des cas, les vétérinaires ne vous seront d'aucune aide et vous renverront vers des centres de soin spécialisés. Il est alors d'autant plus ardu de garder son sang froid et de chercher une solution, notamment dans les cas d'urgence.

Il est donc important d'être prêt à affronter n'importe quel problème, et, plus difficile encore, il faut se préparer à faire face à des situations où on ne l'est pas.

 

A propos de l'aspect financier et matériel :
Chaque animal demande un minimum d'espace vital ainsi qu'une zone de tranquillité qui, selon les espèces, peut vite devenir envahissant. Je préconise de réserver une chambre entière pour élever un animal, mais cela exige tout de même le sacrifice d'une pièce de votre lieu de vie durant un laps de temps relativement long.

En outre, le matériel nécessaire au bon déroulement de certaines expériences peut parfois s'avérer coûteux, sans compter les dépenses imprévues. Il peut s'agir par exemple d'un changement de nourriture ou d'enclos, de soins chez le vétérinaire, etc...

 

A propos de l'aspect émotionnel et de ses répercutions :
Certaines personnes cherchent à réaliser ces expériences pour le plaisir de toucher et d'être en contact avec un être vivant, ou encore par simple curiosité. La plupart des animaux domestiques sont dressés et sélectionnés dans cette optique, mais il n'en est rien concernant les espèces sauvages. Soyez conscient que la relation que vous pourrez entretenir avec l'un de ces animaux sera toujours décevante par rapport aux attentes émotionnelles.

Rares sont les animaux qui recherchent le contact, ou qui acceptent même d'être touchés. Établir des liens demande un temps et une attention drastiques pour des résultats plutôt médiocres. Les vidéos édulcorées que vous trouverez sur des sites comme Youtube sont totalement biaisées et ne doivent pas être un critère de choix dans l'élevage d'un animal.

Je ne cautionne pas la prise en charge d'un animal sauvage par simple plaisir, car cette motivation n'est pas suffisante par rapport à la quantité de travail requise pour entretenir convenablement l'animal. De plus, il est préférable pour des raisons légales, écologiques et techniques de relâcher l'animal après un certain laps de temps, ce qu'une personne trop attachée émotionnellement risque de mal supporter.

Un autre point important : si les événements tournent mal, ce qui est trop souvent le cas, l'impact sur le moral peut être désastreux si le sujet n'y est pas préparé. Ayant perdu plusieurs animaux, je peux affirmer que maintenir une certaine distance émotionnelle est particulièrement difficile après avoir tant investi dans une expérience.

La culpabilité est un sentiment normal qui vient avec la responsabilité, mais il ne faut pas oublier que le taux de survie dans la nature reste en général largement inférieur à celui d'un animal en captivité si es conditions essentielles sont comblées.

Si vous n'êtes pas prêt à faire face à l'échec, qui peut se solder tant par la froideur d'une relation que par la mort d'un animal, mieux vaut éviter de se lancer dans ce type d'expérience car vous risquez de blesser tant votre protégé que vous-même.

 

A propos de l'hygiène et des dangers :
Les animaux sauvages pris dans leur milieu naturel sont souvent porteurs de parasites et peuvent transmettre des maladies plus ou moins graves, tant pour les autres animaux détenus que pour les habitants de la maison.

Parallèlement, leur comportement ou simplement leur morphologie peuvent également s'avérer dangereux pour l'être humain, auquel cas il est important de prendre des mesures d'hygiène et des précautions de sécurité parfois handicapantes. Les dispositions nécessaires sont précisées pour chaque expérience, mais il faut savoir que tout contact avec un animal sauvage comporte en soi des risques, ne serait-ce que par l'imprévisibilité de leurs réactions.

Selon la nature de l'espèce, les animaux peuvent être extrêmement salissants, souillant en quelques heures leur enclos ou le bac dans lequel ils se trouvent. Il est nécessaire, pour des questions d'hygiène et de santé (tant pour vous que pour l'animal), d'avoir une certaine rigueur concernant le nettoyage, et ce sans relâche du premier au dernier jour de votre expérience. Il s'agit sans doute la partie la plus pénible et laborieuse des expériences.

 

A propos des relations inter et intra-spécifiques :
Il arrive parfois de constater des problèmes conflictuels entre deux animaux dans un même enclos. Il est dans ce cas nécessaire de prendre des mesures d'éloignement afin d'éviter les blessures.

Le cas contraire est également possible, certain animaux souffrent de la solitude et ont absolument besoin de compagnie pour évoluer convenablement. Il vous faut dans ce cas impérativement ajouter un partenaire à votre animal si vous ne voulez pas rester en permanence à son chevet.

Dans le cas où vous possédez des animaux d'espèces différentes, faites en sorte qu'ils ne rentrent jamais en contact, sauf sous votre stricte surveillance. En effet, les relations inter-spécifiques ont de grandes chances de mal finir, notamment dans un espace clos qui favorise le stress des protagonistes. Il est également important de ne pas habituer les espèces différentes à se fréquenter (typiquement un oiseau et un chat), car cela pourrait leur porter préjudice après leur libération.

Évitez donc de mélanger les animaux et soyez prêt à répondre aux besoins relationnels de chacun d'entre eux.

 

A propos du cadre scolaire :
Certaines (rares) expériences zoologiques sont réalisables dans le cadre scolaire. D'autres son illégales et ne doivent pas être entreprises. Il est important de bien prendre en compte toute les données avant de se lancer dans ce type d'expériences, notamment la durée de celle-ci, la charge de travail requise, le cycle de vie de l'animal et sa sensibilité d'adaptation, le statu légal et écologique de l'espèce, le potentiel didactique de l'expérience, etc...

Les animaux nocturnes et/ou réclamant une trop grande attention sont à éviter. En outre, seules certaines espèces communes et relativement peu sensibles au stress conviennent aux classes enfantines ou primaires. Les animaux plus délicats ne doivent être étudiés que dans un cadre spécialisé pour éviter de porter préjudice à leur santé.

Dans le cadre d'une expérience communautaire, et surtout si les étudiants peuvent manipuler les animaux, les mesures d'hygiène et de sécurité doivent être strictement respectées pour éviter les accidents, la propagation des maladies ou la diffusions d'allergènes au sein du groupe. Les jeunes enfants doivent être surveillés afin qu'ils ne fassent pas involontairement du mal aux animaux en les manipulant.

Quel quoi soit l'animal pris en charge, il est impossible de prévoir tous les aspects de l'expérience, même sous réserve d'une bonne préparation. L'idéal est de faire appel à un professionnel spécialisé par rapport à l'espèce en question pour mettre en place le déroulement de l'expérience.

 

Si, malgré la lecture complète de cet article, vous choisissez de reproduire ce type d'expérience, vous pouvez vous référez à mes témoignages et à la section "informations techniques" de chacune d'entre-elles. Dans le cas contraire, vous pouvez bien sûr lire le compte rendu pour profiter en image de l'expérience sans avoir à en subir les aspects négatifs.

 

Pour plus d'informations concernant les expériences, voir dans la FAQ.

Vous avez des questions ? N'hésitez-pas à me contacter.