En Australie : des kangourous ?

Dates d'observation : 28-29 mars et 13-14 juin 2015.

Lieux : Région Sud-Est de l'Australie (aux environs de Sydney)

 

Tout le monde connait ces animaux emblématiques originaires du continent australien, mais rares sont ceux qui peuvent se vanter d’en avoir vu en liberté. Ayant moi-même l’occasion de vivre à Sydney, je suis partie à la recherche de ces marsupiaux pour savoir s’il est si facile d’en apercevoir dans la nature.

 


Les vastes étendues australiennes comptent plus de 20 millions de kangourous (agrandir l'image)

La réponse est oui. En seulement deux voyages, mon conjoint et moi avons eu la chance d’en croiser des dizaines.

Voici un compte rendu de nos observations :

 

Jour 1 : 28 mars 2015

Nous sommes partis au sud-ouest de Sydney, vers l’intérieur des terres, afin de longer l’une des seules routes praticables de la région (Taralga --> Oberon). Tout était désert : aucune voiture, aucune maison. À la nuit tombée, nous avons aperçu les premiers kangourous dans une prairie à côté d’une école de conduite policière.

 



Une femelle et son petit (agrandir l'image)


Le groupe s'aventure dans un champ (agrandir l'image)

Prudents, ils se sont finalement habitués à notre présence, mais sont restés à la lisière de la forêt. J’apprendrai plus tard qu’il s’agit de « kangourous géants », appelés en anglais « eastern grey kangaroo ».

 


Les mâles pèsent environ le double des femelles (agrandir l'image)


Un mâle au pelage presque roux (agrandir l'image)

 

Jour 2 : 29 mars 2015

En poursuivant notre route vers Oberon, nous croisons une seconde espèce de kangourous au cœur de la forêt d’Abercrombie River.

 

En nous aidant de la végétation, nous parvenons cette fois-ci à approcher ces animaux à moins de dix mètres. Il s’agit apparemment d’une femelle et de son petit, bien que ce dernier la surpasse en taille…

 


Le "petit" appuie sur la poche de sa mère pour demander la tétée (agrandir l'image)


Les deux spécimens à une vingtaine de mètres (agrandir l'image)

Trop petits pour être des kangourous, mais trop gros pour des wallabies ; les Australiens ont nommé ces espèces intermédiaires des « wallaroos ». Ceux que nous avons croisés possèdent le pelage caractéristique des wallabies à cou rouge (Red-necked wallaby).

À titre comparatif, voyez ici une autre sorte de wallaby photographié en captivité :

 


Un wallaby bicolore au zoo de Toronto (agrandir l'image)

 

Jour 3-4 : 12-13 juin 2015

Nous décidons cette fois-ci de partir vers le nord, en direction de Newcastle, vers une destination réputée pour sa population de kangourous : le parc du Morisset.

Malheureusement pour nous, le nom « Morisset parc » fait en réalité référence à un village… nous nous retrouvons donc au milieu des habitations, sans savoir où observer les animaux. Des habitants nous redirigent du côté de l’hôpital psychiatrique, mais nous n’osons franchir la pancarte « entrée interdite » qui figure sur le sentier.

Pour trouver un endroit où dormir, nous nous engageons sur une autre route où les kangourous semblent bien présents :

 


Avertissement pour les automobilistes (agrandir l'image)

Dès l’aube, nous gagnons une petite clairière où de nombreuses traces témoignent de l’activité des animaux :

 


Partie supérieure d'un crâne de kangourou (agrandir l'image)


Amas de crottes fraîches... (agrandir l'image)


Une vertèbre appartenant soit à un kangourou, soit à un mouton (agrandir l'image)

Et une vieille carcasse de voiture qui figure même sur Google Maps ;-)

 


Vieille voiture rouillée (agrandir l'image)


Quelqu'un l'aurait entre-temps retournée ? (source : Google Maps)


Une vue de la zone avec le brouillard matinal (agrandir l'image)

Nous parvenons à photographier quelques kangourous géants, qui semblent moins farouches que ceux du premier jour.

 


Ce jeune mâle est à moins de dix mètres (agrandir l'image)

Nous passons le reste de la journée à écumer la forêt. En vain. Ces animaux étant essentiellement crépusculaires, il nous faudra attendre le moment propice.

 

 

Jour 4 : 14 juin 2015

Le lendemain, nous partons marcher dans la forêt de Koompahtoo, juste à côté de l’hôpital psychiatrique.

 


Nous y croisons une femelle et son bébé, que les Australiens appellent « Joey » en référence à l’étymologie aborigène.

 


Les bébés vivent dans la poche de leur mère durant le début de leur croissance (agrandir l'image)


On peut voir la tête du petit au niveau du ventre (agrandir l'image)

La forêt est formée d’eucalyptus de grande taille nommés « eucalyptus gribouillés », du fait des sillons creusés par les insectes sous leur écorce :

 


Des traces qui ressemblent à des signatures (agrandir l'image)


Aperçu de la forêt (agrandir l'image)

À la nuit tombée, nous terminons notre parcours en remontant la route de l’hôpital. Nous apercevons un dernier groupe de kangourous en train de paître dans la plaine avoisinante.

 


Il s'agit à nouveau de kangourous géants (agrandir l'image)


À notre approche, ils se regroupent à distance (agrandir l'image)


Surpris dans leur repas ;-) (agrandir l'image)

 S’il est apparemment aisé de trouver des kangourous sauvages en Australie, certains endroits sont plus propices à l’observation. Si vous souhaitez planifier une excursion à ces fins, vous pouvez par exemple vous référer à cette liste :

http://top5sydney.com/animaux/ou-voir-des-kangourous-en-liberte/

 

En attendant, voici une courte vidéo filmée durant notre voyage :

 

Les kangourous en mouvement (© IS) :