réponse simple
Réponse simple :
Ce qui nous permet d'apercevoir les étoiles, c'est leur propriété d'émettre de la lumière1. Or, cette lumière doit en premier lieu parcourir la distance astronomique qui sépare ces astres de notre planète.
S'agissant du soleil, elle met 8 minutes pour traverser l'espace et parvenir à nos yeux2. Cela signifie que le soleil que nous voyons en ce moment est celui qui se trouvait il y a 8 minutes dans le ciel.

Nous voyons l'aspect du soleil avec 8 minutes de retard (sources multiples)
En astronomie, l'unité de mesure utilisée est l'année-lumière, qui correspond au nombre d'années nécessaires à la lumière pour parcourir une distance donnée. Une année-lumière équivaut environ à 9'460 milliards de kilomètres3.
Hormis le soleil, l'étoile la plus proche de la Terre est située à 4,22 années-lumière, il s'agit de Proxima du Centaure4.

Proxima du centaure est l'étoile la plus proche de la Terre (source)
La lumière de cet astre nous montre donc son état tel qu'il était il y a 4,22 ans.
Les étoiles les plus éloignées nous permettent de remonter proche du Big Bang5. On imagine alors à quel point notre vision de l'univers est retardée.
D'une manière plus générale, tous les objets qui nous entourent sont perçus par notre cerveau avec un temps de retard par rapport à leur état actuel. Cela n'est pas uniquement dû à la distance, mais aussi au fonctionnement de nos sens qui demande un certain temps pour traiter les renseignements.
Ce décalage permanent, quoique souvent infime, rend impossible une perception du monde au présent.
réponse avancée
Réponse avancée :
A la différence des planètes, les étoiles ont la propriété d'émettre de la lumière1. Les photons diffusés traversent alors l'espace à une vitesse proche de 300'000'000 m/s 6.
Malgré cette rapidité, la distance entre les autres astres et notre système solaire est tellement énorme que la lumière peut mettre des milliers d'années pour nous parvenir.
S'agissant du soleil, l'étoile la plus proche, les rayons mettent un peu plus de 8 minutes pour traverser l'espace2. Cela signifie que le soleil que nous regardons en ce moment est celui qui se trouvait il y a 8 minutes dans le ciel.

Nous voyons l'aspect du soleil avec 8 minutes de retard (sources multiples)
En astronomie, une des unités de mesure utilisées est l'année-lumière, qui correspond au nombre d'années nécessaires à la lumière pour parcourir une distance donnée. Une année-lumière équivaut environ à 9'460 milliards de kilomètres3.
Hormis le soleil, l'autre étoile la plus proche de la Terre est située à 4,22 années-lumière, il s'agit d'une naine rouge appelée Proxima du Centaure4.

Proxima du centaure est l'étoile la plus proche de la Terre (source)
La lumière de cet astre nous montre donc son état tel qu'il était il y a 4,22 ans. On imagine alors à quel point notre vision de l'univers est retardée.
Les étoiles les plus éloignées nous permettent de remonter jusqu'à 13,7 milliards d'années, c'est-à-dire 380'000 ans après le Big Bang5. Avant cela, l'univers était opaque car les photons émis étaient immédiatement absorbés par les électrons libres qui gravitaient sans noyau. L'expansion de l'univers a permis à la matière de se recombiner et de laisser ainsi place aux photons7.

Les électrons libres se lient aux noyaux et laissent passer les photons (source)
Actuellement, la lumière d'étoiles très éloignées ne nous est pas encore parvenue. Il y a donc une limite d'observation au-delà de laquelle nous ne voyons pas encore le reste de l'univers8. On appelle cela l'horizon cosmologique9.

Sphère de l'univers observable, avec au centre la voie lactée (source)
Cette limite s'étend de 300'000'000 m/s, car de nouveaux photons achèvent leur course à chaque instant, dévoilant une nouvelle partie du cosmos. Pour nous, observateurs, il y a donc chaque nuit plus d'étoiles dans le ciel.
D'une manière plus générale, tous les objets qui nous entourent sont perçus par notre cerveau avec un temps de retard par rapport à leur état actuel. Cela n'est pas uniquement dû à la distance, mais aussi aux processus biologiques sensoriels qui demandent un certain temps pour traiter les renseignements.
Ces décalages, infimes ou non, rendent impossible une perception du monde au présent.
Commentaires
Oui, je ressens la même chose.
Bien que ce soit très utile en physique pour comprendre l'histoire et l'avenir de notre univers, le sentiment d'appartenance, lui, a disparu.